Fonds de solidarité : dispositif élargit et procédure pour les associations
30 juin 2020L’Urssaf lance un site dédié pour informer les entreprises sur les dispositifs d’aide en matière de cotisations sociales
30 juin 2020Une ordonnance du 24 juin 2020 acte enfin certains des changements en vigueur depuis le 1er juin en matière d’indemnisation de l’activité partielle. Un décret doit encore être publié pour finaliser le dispositif.
L’ordonnance se contente de distinguer les secteurs d’activité qui relèvent de l’indemnisation de droit commun, telle que modifiée depuis le 1er juin, et d’autres secteurs tout particulièrement affectés par la crise sanitaire au regard de la réduction de leur activité en raison notamment de leur dépendance à l’accueil du public.
Ces secteurs pourront ainsi bénéficier d’une prise en charge majorée de l’allocation versée aux employeurs jusqu’à une date qui sera fixée par décret et, au plus tard, le 31 décembre 2020. Le compte rendu du Conseil des ministres évoque la date de fin septembre.
Sont ainsi visés :
- le tourisme ;
- l’hôtellerie ;
- la restauration ;
- le sport ;
- la culture, ;
- le transport aérien ;
- l’événementiel ;
- les entreprises de secteurs connexes qui ont subi une très forte baisse d’activité et – partant – une très forte baisse de leur chiffre d’affaire ;
- les employeurs dont l’activité principale relève d’autres secteurs qui implique l’accueil du public et qui est interrompue du fait de la propagation de l’épidémie de covid-19, à l’exclusion des fermetures volontaires.
Ces secteurs seront définis par décret.
Il faut attendre le décret pour connaître les taux de prise en charge, même si le taux de prise en charge de droit commun, à compter du 1er juin, est d’ores et déjà connu et mentionné dans le compte rendu du Conseil des ministres.
Depuis le 1er juin, l’allocation versée à l’employeur est ainsi de 85 % de l’indemnité versée au salarié, dans la limite de 4,5 Smic. L’indemnité versée au salarié reste à 70 % de sa rémunération brute (84 % du salaire net) et il doit percevoir au minimum le Smic net. Les entreprises sont remboursées de 60 % du salaire brut, au lieu de 70 % précédemment.